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grand paris express (gpe)

  • L’EFFET GARE DU GRAND PARIS EXPRESS A VANVES

    A l’occasion de sa rencontre de conjoncturelle trimestrielle sur le marché foncier et immobilier, la semaine dernière, l’ORF (Observatoire Régional du Foncier) a consacré une table ronde sur «l’effet gares du Grand Paris Express» que connait Vanves, en tous les cas du côté du clos Montholon, en dehors d’une certaine attractivité dû au prix du marché immobilier. L’ORF a enregistrée pour l’ensemble des gares du GPE dans un rayon de 800 m,  2052 transactions (-5% par rapport à 2016), portant sur 250 ha (-18%) pour un volume financier global de 3,5 milliards d’euros. Autour de la gare du fort d’Issy/Vanves/Clamart sur ses 4 villes villes avec Malakoff, une vingtaine de transactions ont été effectués en 2018.

    «Ces secteurs autour des gares sont regardés de très prés par les promoteurs et gestionnaires de biens, notamment les gares du GPE qui devient un argument de vente. Les promoteurs doivent anticiper car une opération, entre le montage du dossier et la construction elle-même, prend entre 2 à 5 ans. Alors quel’acquéreur, commence à voir l’effet d’une nouvelle gare dans l’année précédente son ouverture, mais pas plus longtemps à l’avance» expliquait l’un d’entre eux qui indiquait que les gares d’interconnexions et les nouvelles gares dans les communes recherchées comme Issy les Moulineaux, Boulogne, Villejuif… étaient attractives, créant des tensions sur le marché du foncier.

    Du côté des communes, deux réactions apparaissent : Libérale en laissant faire, comme c’est le cas à Vanves où la municipalité n’intervient pas, veillant simplement au stricte respect du PLU. Le maire a toujours expliqué qu’il n’avait pas à s’immiscer dans les relations propriétaires (de pavillons) et promoteurs. Et il certain que beaucoup ont été sollicité, si ce n’est harcelé. D’autres villes sont interventionnistes pour réguler comme à Malakoff et à Bagneux où les promoteurs se sont bousculés dans les bureaux des maireset de leurs adjoints chargés de l’urbanisme. Bagneux a mis en place une charte promoteur qui a permis de mettre un cadre en place pour luttercontre les nuisances des chantiers de construction avec des régler à respecter…

    «L’enjeu de ce qui se passe en petite couronne est important. Quand on laisse faire le marché, les prix augmentent. C’est pourquoi, il faut être en maîtrise» expliquait un élu en reconnaissant «qu’on est dans un laps de temps historique, pour savoir quel type de métropole, on veut construire. Or, on constate qu’une grande partie de ses habitants veulent quitter la région parisienne. Or cette ligne 15 comme toutes les autres lignes du GPE devraient leur permettre de mieux se déplacer et donc de mieux vivre dans cette métropole. Mais s’il n’y a pas d’interventionniste autour des gares, qui va pouvoir vivre dans ces quartiers qui se transforment. Car leur habitant cherche des logements moins chers une meilleure qualité de vie, avec des espaces verts, des écoles, des commerces, des équipements sportifs et culturels… et pas seulement des logements»

  • GRAND PARIS EXPRESS A VANVES : « CIRCULEZ, N’Y A VOIR, NI A DIRE, NI A PROPOSER ! »

    Voilà quelques jours, le Blog Vanves Au Quotidien faisait d’un CESEV en panne et de la démission de l’ensemble des membres de la commission Espaces Publics pour ne pas cautionner ce simulacre de concertation. Elle n’avait pas pu avoir accès à des éléments d’informations pour travailler à un avis sur les déplacements à Vanves autour de l’implantation de la nouvelle gare du Grand Paris Express. Elle n’avait pas pu avoir communication d’informations dont disposaient les élus de Vanves et le premier d’entre eux (sur la photo entre Philippe Yvin, président du directoire de la SGP et Isabelle Rivière responsables des relations institutionnelles de la SGP dans le 92 lors du lancement du Chantier le 4 Juin 2016) )  puisqu’il siége au STIF (syndicat des Transports d’Ile de France) et préside le Comité stratégique de la SGP (Société du Grand Paris)  et qu’ils n’ont pas  communiqué aux  membres du CESEV qui travaillaient sur ce thème, dans les commissions « Espaces Publics » et « Développement Durable et solidarités ». C’est d’autant plus malheureux que ce thème des gares du Grand Paris Express fait actuellement l’objet de multiples réflexions et travaux très enrichissants et très intéressantes. La façon dont ont été traitée les membres de ces commission donne vraiment l’impression de vouloir rester entre élus, spécialistes – comme au bon vieux temps de la politique d'antan - au lieu d’associer les citoyen qui en seront les premiers utilisateurs…En tous les cas à Vanves. Vivement que cela change.

    Un thème qui a fait l’objet d’un séminaire organisé par le STIF et la SGP à la Philarmonie de Paris le  21 Juin dernier en présence   de nombreux élus franciliens et urbanistes sur le thème «Nouvelles gares d’Île-de-France : intermodalité et espace(s) public(s) à l’heure du Grand Paris Express». Cette matinée d’échanges a porté sur l’aménagement des espaces publics autour des gares du nouveau métro et l’anticipation des usages en matière de mobilités. «Ces gares doivent devenir de véritables lieux de vie où on doit pouvoir s’y rendre à pied, à vélo, en voiture, en bus… » expliquait V.Pécresse (LR) président de la Région et du STIF. « Ces gares sont des lieux dont leur environnement va vivre un renouvellement urbain avec les maires et de la mobilité en ré-ordonnant la fonctionnalité des transports » expliquait le président du Comité de Surveillance de la SGP qui justement finance des études locales autour de ces gares visant à définir des programmes d’intervention sur les espaces publics situés autour de chaque gare.

    L’objectif est d’offrir aux usagers des conditions d’accès et de correspondance sûres, efficaces et confortables, dès la mise en service du nouveau métro, entre 2022 et 2030. La SGP a engagé, en lien avec ses partenaires, une démarche sur l’intermodalité et les espaces publics à l’échelle du GPE (Grand Paris Express), appelée «Atelier des places du Grand Paris». Elle  étudie les besoins actuels et futurs des voyageurs, ainsi que les nouvelles mobilités et les nouvelles méthodes de composition des espaces publics.  Elle permettra d’apporter des propositions et des prescriptions à l’attention des partenaires, concepteurs des futurs pôles. La SGP veut que les 68 futures places du Grand Paris Express  anticipent les usages futurs, notamment la révolution des mobilités électriques et numériques mais aussi l’émergence des véhicules autonomes.

    Mais ce n’est pas tout, le STIF a initié de son côté, une démarche « mobilité de demain » pour inventer les gares de demain plus serviciels et confortables, intermodale avec bus, navette autonome, co-voiturage, vélo, parcs relais… qui a donné lieu à un document de 58 pages « les nouvelles gares d’Ile de France : Multimodalités et services de demain » où sont  présentés quatre  types de gares : la gare en coeur d’agglomération où il faut adapter la ville aux nouvelles mobilités. La gare en petite couronne où elle doit répondre à la demande de services commerciaux et de mobilités. La gare en grande couronne qui doit être une vitrine de l’offre multimodale. La gare «en bout de ligne» avec des espaces modulables  

    Parallèlement aux travaux de l’Atelier des places du Grand Paris et des comités de pôles, le STIF et la SGP ont  décidé de lancer un appel à projets innovants « pour de nouvelles mobilités actives, électriques et numériques » chaque année d’ici 2030 qui donnera lieu  à 5 ou 6 expérimentations par an.

  • UN OUVRAGE SUR LE GRAND PARIS EXPRESS CONSACRE 4 PAGES AUX GARES DE VANVES ET D’ISSY

    La société du Grand Paris (SGP) et Objectif Grand Paris ont publié «Grand Paris Business Opportunités 2017/18» qui recense les projets d’aménagements en cours et le foncier disponible aux abords du futur métro, alors que de nouveaux quartiers vont émerger autour des gares du Grand Paris Express (GPE). Cet ouvrage propose des cartes, de nombreuses données inédites et chiffrées sur les terrains concernés, leur passé, leur vocation actuelle, leur taille, le nombre de mètres carrés de logements, de commerces, d’activités ou de bureaux. Il est le résultat d’un travail d’enquête mené pendant plusieurs mois par des journalistes spécialistes de l’immobilier, du Grand Paris qui ont sillonné la métropole et recueilli les témoignages des maires, aménageurs, urbanistes, constructeurs et promoteurs, sur les opportunités d’investissement qui pourraient s’y développer… des experts apportent aussi  un éclairage sur leur vision du projet et les perspectives en matière d’investissement et d’immobilier.

    4 pages sont consacrés aux gares d’Issy les Moulineaux (Issy RER) et de Vanves (Fort d’Issy/Vanves/Clamart) «Cet ouvrage révèle combien  notre engagement à réaliser le GPE dépasse la seule question des transports publics» constate Philippe Yvin, président du directoire de la SGP en ajoutant : «L’intermodalité, les interconnexions combinées avec le foncier disponible aux abords des 68 gares ru réseau, font du futur métro du Grand Paris, le levier qui va rendre possible le développement de la métropole et de la région Capitale»..